LA PLACE DES FEMMES DANS LE SECTEUR DU TRANSPORT
Bien que les politiques et tendances actuelles prônent l’égalité homme femme, certains secteurs n’y parviennent pas. C’est le cas notamment sur des postes tels que conducteur/conductrice SPL où les femmes ne représentent que 5% des effectifs de ce métier. Heludis, votre transporteur à Rennes et au Mans vous décrypte l’actualité.
La représentation des femmes dans le monde du transport
Il existe de nombreuses disparités au sein même de ce milieu. En effet, le transport sanitaire attire davantage les femmes. En effet, elles représentent 40% des effectifs totaux. Pour le secteur du voyage, elles représentent 30 % alors que dans le secteur du transport de marchandises…. 10 %. C’est pourquoi, certaines associations s’engagent dans le développement de la mixité.
L’Association pour le développement de la formation professionnelle transport et logistique incite à la mixité
L’AFT met aujourd’hui en place différentes missions afin de répondre aux problématiques sociétales des entreprises. L’une d’elles, est le manque de mixité dans le transport et la logistique. C’est pourquoi en 2017, l’AFT a créé un site prônant l’égalité et répondant à nombreuses questions, nous pouvons y trouver des articles sur l’accompagnement à la maternité, des actions de promotion égalitaire, ainsi que des récits féminins inspirants, etc.
Pourquoi nous sommes loin de l’égalité homme-femme ?
D’après les professionnels de cette association, cela s’explique par les nombreux stéréotypes notamment au sujet de la dureté du travail. Pourtant, aujourd’hui, les tâches telles que l’utilisation d’un transpalette électrique, conduire un camion, décharger un camion, se font beaucoup plus facilement qu’avant peu importe le genre de la personne. Oui, c’est un travail physique, mais celui-ci n’est pas plus physique que d’être ambulancière par exemple.
Un deuxième stéréotype a aussi la tête dure, « il n’est pas possible d’avoir un équilibre professionnel et personnel en étant chauffeur routier SPL H.F », encore aujourd’hui, on pense à tort, que les départs se font à la semaine. C’est faux ! Chez Heludis par exemple, les découchés n’existent pas.
Aujourd’hui, il y a donc de véritables actions à mettre en place sur le sujet, afin de déconstruire les mentalités et de faire naître de nouvelles vocations, non pas envers les entreprises qui ne recrutent plus selon le genre, mais bien envers la société. Heludis encourage la féminisation dans ce milieu si masculin ! Bien que le chemin soit encore long, c’est en en parlant que les choses se démocratiseront.
Et vous, qu’en pensez-vous ?

Photo de Austrian National Library sur Unsplash
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