Comment fonctionne l’éco taxe dans le transport routier ?
Depuis de nombreuses années, le gouvernement a fait évoluer l’éco-taxe. Le secteur du transport en ligne de mire, les professionnels de la route avaient, à l’époque réagi via des mouvements sociaux. C’était en 2013. Heludis, votre transporteur à Rennes et au Mans, revient sur cette mesure qui, aujourd’hui, a bien évolué.
Les origines de l’éco taxe
Le gouvernement considérant que le transport routier était trop polluant il y a une quinzaine d’années, avait décidé de mettre en place une éco-taxe qui n’était rien d’autre qu’une redevance destinée aux poids lourds. Il s’agissait de 130 bornes mobiles et de 173 portiques installées sur les routes françaises dans le but de repérer les poids lourds de plus de 3.5 tonnes. Le but final étant de facturer une taxe en fonction des km parcourus. Elle s’appelait d’ailleurs « taxe nationale sur les véhicules de transport de marchandises ».
Cette redevance devait permettre de développer le transport ferroviaire et fluvial dans l’hexagone ainsi que d’entretenir les routes et financer de nouvelles infrastructures. Si vous vous souvenez de 2013, les mouvements sociaux étaient tellement importants qu’elle n’avait pas pu être mise en place. C’est pourquoi, l’éco-taxe a beaucoup évolué depuis.
L’éco-taxe aujourd’hui
Depuis 2021, elle est appelée « malus écologique », et sa mise en place est totalement modifiée. En effet, l’éco-taxe actuelle, attribut un coût supplémentaire lors de l’achat de véhicules les plus polluants selon leur puissance et leur émission de carbone. Elle a pour but de lutter contre le réchauffement climatique.
In fine, c’est le taux d’émission de carbone par km qui va déterminer le montant du malus écologique d’un véhicule. Pour le secteur du transport, c’est un coût supplémentaire à prendre en compte au vu de la puissance et l’émission des camions.
Des règles qui se durcissent chaque année
En 2023, les véhicules avec plus de 122g/km sont taxés alors qu’en 2022, le seuil était de 127g/km.
Le montant de l’éco-taxe varie selon les véhicules et commence à 50 euros. Elle peut monter jusqu’à 50 000 euros si le seuil de 225g/km est dépassé, soit 10 000 euros de plus que l’an dernier. Quant aux véhicules professionnels de plus de 1800 kg, le malus est de 10 euros par kilo supplémentaire.
Vous l’aurez compris, pour les professionnels du transport français, un seul mot d’ordre : l’anticipation. Les règles se durcissant chaque année, mieux vaut agir dès aujourd’hui pour une flotte plus propre.
Heludis, votre transport à Rennes et au Mans, possède une flotte de véhicules choisis avec soin. Tous les camions répondent à la norme euro VI en vigueur.
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Photo de Denys Nevozhai sur Unsplash
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